Questions fréquentes
Vous trouverez ici les réponses aux questions que vous pourriez vous poser concernant l’IVG.
Le site mobile Mon Suivi à domicile
a été développé pour vous accompagner dans votre démarche d’interruption Volontaire de Grossesse (IVG) par voie médicamenteuse à domicile.
Vous y trouverez des conseils pratiques sur votre parcours et un système de notifications personnalisé afin de vous rappeler les principales échéances de votre IVG médicamenteuse (prise de médicaments, visite de contrôle, etc.).
monsuivi.ivginfo.comVous trouverez ici les réponses aux questions que vous pourriez vous poser concernant l’IVG.
Certains signes tels qu’un retard de règles, des seins douloureux ou des nausées matinales doivent vous alerter.
Toutefois, ils ne sont pas spécifiques de la grossesse. Il est donc important de réaliser un test de grossesse disponible en pharmacie, puis d’aller dans un centre de planification ou prendre rendez-vous avec un professionnel de santé (médecin généraliste, gynécologue, sage-femme) pour réaliser un examen médical et/ou obtenir une prescription pour un dosage sanguin de β-hCG.
La datation de la grossesse est fondamentale, car passés certains délais, l’IVG ne sera plus envisageable. L’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) médicamenteuse peut être réalisée jusqu’à 9 semaines d’aménorrhée, et l’IVG chirurgicale jusqu’à 16 semaines d’aménorrhée.
Remplissez les champs suivants afin de calculer rapidement et facilement la date de votre grossesse. Cet outil vous permet d’avoir une première idée de l’âge de votre grossesse. Allez voir votre médecin ou votre sage-femme pour confirmation.
Toutes les femmes enceintes, qu’elles soient majeures ou mineures, françaises ou étrangères, peuvent accéder à une IVG en France.
Les démarches des majeures et des mineures comportent quelques différences.
Vous pouvez demander une IVG, quelles que soient les raisons qui motivent votre choix.
Vous pouvez demander le soutien de l’un de vos parents (ou du représentant légal) pour vous accompagner dans cette démarche. Si vous voulez garder le secret vis-à-vis de vos parents (ou si vous n’obtenez pas leur consentement) l’IVG est pratiquée à votre seule demande à la seule condition que vous soyez accompagnée par une personne majeure de votre choix.
Si vous êtes mineure et que vous en faites la demande, vous pourrez bénéficier de l’anonymat total. Les dispositions légales prévoient pour les femmes mineures non émancipées et sans consentement parental, une prise en charge totalement gratuite et anonyme de l’IVG.
Un médecin a le droit de ne pas vouloir pratiquer une IVG, mais il a l’obligation de vous informer et de vous orienter vers un médecin ou une sage-femme ou une structure qui pourra prendre en charge votre demande.
Les avortements peuvent être réalisés :
Il existe de nombreux points d’information où vous pourrez bénéficier anonymement et gratuitement de conseils personnalisés.
Un professionnel de santé (gynécologue, médecin généraliste, sage-femme, infirmière, conseillère conjugale …) pourra vous aider.
Tout sera mis en œuvre pour respecter votre anonymat.
La réalisation de votre IVG en cabinet médical implique une avance de frais et, par conséquent, une procédure de prise en charge. Votre feuille de soins ainsi que le décompte de remboursement transmis par la caisse de sécurité sociale seront néanmoins aménagés de façon à préserver la confidentialité de l’IVG vis-à-vis de votre entourage.
Lors de la réalisation d’une IVG dans un établissement de santé, la dispense d’avance de frais garantit un anonymat complet.
Les IVG par voie chirurgicale ou médicamenteuse sont prises en charge à 100% par l’assurance maladie pour toutes les femmes.
Un professionnel de santé (gynécologue, médecin généraliste, sage-femme, infirmière, conseillère conjugale…) pourra vous aider à prendre cette décision. En effet, les IVG médicamenteuses et chirurgicales présentent des spécificités différentes que vous pourrez évaluer lors de la consultation d’information.
Dans le cas de la méthode médicamenteuse, l’expulsion de l’œuf est rendue possible par les contractions utérines et abdominales qui peuvent être douloureuses.
Dans le cas de la méthode chirurgicale, l’aspiration du contenu utérin (faite sous anesthésie locale ou générale) déclenche des contractions et peut entrainer des douleurs postopératoires.
Dans les deux cas, des médicaments anti-douleurs seront prescrits.
Le professionnel de santé qui pratiquera l’IVG vous fournira lui-même les médicaments à prendre.
Ces médicaments ne peuvent pas vous être délivrés à la pharmacie, même sur ordonnance.
Que ce soit par la méthode médicamenteuse ou chirurgicale, il n’y a pas de risque de stérilité.
La fertilité revient rapidement. Il faudra donc envisager un moyen de contraception.
A la différence de l’interruption volontaire de grossesse (IVG), l’interruption médicale de grossesse (IMG) est l’interruption d’une grossesse réalisée, sans restriction de délai, pour un motif médical : soit parce que la poursuite de la grossesse met en péril grave la santé de la mère, soit pour anomalie grave du fœtus.
Suite au souhait de la femme, l’acte ne peut être pratiqué qu’après examen du dossier médical par une équipe de médecins appartenant à plusieurs disciplines et attestation par deux de ces professionnels de l’une des deux conditions précédentes.
Pour réaliser un avortement en France, plusieurs étapes sont à respecter avant, pendant et après l’intervention. Pour en savoir plus, découvrez le parcours d’une demande d’IVG.
En France, le délai légal pour avorter dépend de la méthode que vous aurez choisie :
Compte tenu du risque d’échec de la méthode, il convient d’en vérifier l’efficacité lors d’une visite de contrôle.
Compte tenu du risque d’échec de la méthode, il convient d’en vérifier l’efficacité lors d’une visite de contrôle.
En France, l’IVG a été temporairement autorisée par la loi du 17 janvier 1975 dite loi Veil puis adoptée définitivement en 1979, remboursée par la sécurité sociale à 70 % après la loi du 31 décembre 1982.
La loi Aubry du 4 juillet 2001 permet en 2004 aux femmes de recourir à une IVG médicamenteuse dans le cadre de la médecine de ville.
Depuis le 31 mars 2013, l’IVG est prise en charge à 100 % par la sécurité sociale.
La loi de modernisation de notre système de santé promulguée le 27 janvier 2016 a supprimé le délai de réflexion obligatoire de sept jours entre la première et la deuxième consultation pour obtenir une IVG et a autorisé les IVG chirurgicales hors établissement de santé, dans les centres de santé et les centres de planification et d’éducation familiale (CPEF).
Enfin, les sages-femmes peuvent pratiquer des IVG médicamenteuses depuis juin 2016.
Un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2021 rend obligatoire le tiers-payant pour une interruption volontaire de grossesse (IVG) afin de respecter la confidentialité de l’acte.
Le Décret n° 2022-212 du 19 février 2022 permet que les interruptions volontaires de grossesse par voie médicamenteuse hors établissements de santé puissent avoir lieu jusqu’à 9 SA contre 7 SA actuellement et en téléconsultation, avec délivrance des médicaments en pharmacie d’officine.
La loi n°2022-295 du 2 mars 2022 permet l’allongement du délai légal de l’IVG chirurgicale de 14 à 16 SA, l’extension de la compétence des sages-femmes aux IVG chirurgicales dans un établissement de santé et la suppression du délai de réflexion de 2 jours après un entretien psycho-social pour toutes les femmes (majeures et mineures).